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Les meilleures chansons de métal instrumental de tous les temps
Les meilleures chansons de metal instrumental de tous les temps
Puissant, mystérieux et rempli d’émotion brute, les chansons instrumentales de heavy metal captent l’attention de l’auditeur sans prononcer un seul mot. Elles conversent avec des solos de guitare incandescents, des rythmes de batterie tonitruants et des lignes de basse palpitantes qui transcendent les barrières linguistiques. Ces merveilles sans paroles prouvent le pouvoir de la musique à évoquer de profondes émotions rien qu’avec des sons bruts. Leur habileté technique est tout simplement fascinante et elles témoignent de la force auditive pure du métal. Alors, préparez-vous pour un voyage palpitant alors que nous plongeons dans les dix meilleures pistes de heavy metal instrumental qui disent tout sans prononcer un mot.
Gojira – “Dawn”
Une odyssée instrumentale épique digne de son poids en or du heavy metal, “Dawn” tisse une tapisserie sonore d’une tranquillité éthérée grâce aux chants d’oiseaux parmi des riffs joviaux et la percussion époustouflante de Mario Duplantier avant de vous frapper la tête avec une férocité débridée. L’harmonie paradoxale entre le brutal et le serein crée un appel clair aux côtés primordial et divin qui résonne dans la moelle de nos os.
In Flames – “The Jester’s Dance”
Une rhapsodie audacieuse qui se moque des conventions et danse avec audace, In Flames a contribué à définir le death metal mélodique lui-même avec cette monumentale piste instrumentale de leur deuxième album. Alors qu’une belle arpège de guitare se construit avec un défi ludique dans une section de power metal qui ferait la fierté d’Iron Maiden, ces Suédois jettent la prudence aux vents avec un abandon indompté. Un toast défiant à l’esprit d’irrévérence avec une capacité étonnante à inciter une émeute dans votre âme.
Megadeth – “Into The Lungs Of Hell”
Le cri de guerre qui lance le légendaire album So Far, So Good… So What! de Megadeth, “Into The Lungs Of Hell” repose sur une marche militaire réfléchie jusqu’à ce qu’elle se transforme en une symphonie de chaos brûlant. Alors que les énormes tambours de Chuck Behler et la guitare de Jeff Young rejoignent la mêlée aux côtés du redoutable duo Dave Mustaine et David Ellefson, cette pièce instrumentale vous plonge dans une fournaise de riffs incendiaires et de solos brûlants qui dansent avec une intensité audacieuse, vous laissant sans voix. Un testament immortel au talent musical du groupe qui ébranlera les fondements de votre être.
Death Angel – “The Ultra Violence”
Un énorme bulldozer sonore qui se délecte de toute la vitesse, de la brutalité et de la complexité fulgurante dont Death Angel est presque devenu célèbre. Sur la piste titre de leur album de 1987, des riffs sauvages se heurtent et se fondent constamment dans une harmonie chaotique, soutenue par l’assaut percussif incessant du batteur Andy Galeon. La chanson poignarde avec l’intensité électrique de mille éclairs alors qu’elle tisse un récit de puissance et de défiance, sans avoir à prononcer un seul mot. Un cri primal sans excuse d’une force thrash brûlante face à un courant dominant qui ne sera jamais prêt pour eux.
Death – “Voice Of The Soul”
Pour un groupe qui n’était pas connu pour ses instrumentaux, Death ne mâchait pas ses mots émotionnels les rares fois où ils en faisaient. Un chef-d’œuvre mélodique et acoustique issu de l’album révolutionnaire The Sound of Perseverance, “Voice Of The Soul” met en valeur les performances les plus émouvantes du leader du groupe et génie incontesté Chuck Schuldiner. En s’occupant de toutes les guitares tout au long des compositions, Schuldiner joue de manière délicate, permettant à la mélodie dévastatrice de s’installer et de résonner chez l’auditeur plutôt que de l’écraser. Une piste qui tire sur les cordes sensibles avec une précision chirurgicale.
Iron Maiden – “Genghis Khan”
Une tempête métallique d’une ampleur monumentale, “Genghis Khan” est un premier témoignage de l’expansion de la puissance sonore d’Iron Maiden. Portée par le tonnerre légendaire du batteur Clive Burr, cette épopée instrumentale de l’ère Killers canalise la férocité débridée de son homonyme. À travers une pluie de riffs et de solos frénétiques, les titans de la guitare jumelle Adrian Smith et Dave Murray peignent un portrait ensanglanté de la conquête tandis que le leader du groupe et virtuose de la basse Steve Harris délivre des lignes de basse qui palpitent avec une urgence qui reflète la marche implacable de la horde mongole. Une chanson dévastatrice qui détruit tout sur son passage.
Dream Theater – “Stream Of Consciousness”
Une vague musicale, “Stream Of Consciousness” se déploie comme un roman cosmique qui n’a pas besoin de mots pour raconter son histoire. Chaque note jouée par le guitariste solo John Petrucci brille comme une étoile dans une galaxie musicale tandis que le dieu de la batterie Mike Portnoy invoque une tempête percussive qui résonne avec la mécanique céleste. Les lignes de basse de John Myung sont comme des courants géologiques, ancrant la chanson avec leurs vibrations sismiques qui vous invitent à vous perdre dans son vaste paysage sonore en vous abandonnant à son flux et à son reflux. “Stream of Consciousness” est une rivière de sons à part entière, submergeant vos sens auditifs dans une vague de profondeur heavy metal.
Tool – “Triad”
Un monolithe de métal instrumental, “Triad” est un labyrinthe auditif qui perturbe la sérénité avec des riffs sismiques et des percussions tribales, pour ensuite la reconstruire sous une forme plus profonde. Adam Jones crache une lave mélodique de sa guitare tandis que la basse de Justin Chancellor gronde comme une voix venue des profondeurs, un murmure primordial résonnant avec une sagesse ancienne. La batterie de Danny Carey est le pouls du cosmos lui-même, imitant le rythme de la création et de l’anéantissement. Une symphonie hallucinatoire d’introspection sublime.
Van Halen – “Eruption”
Un moment monumental dans l’histoire de la guitare, “Eruption” s’abat sur le premier album de Van Halen comme un astéroïde sonore qui a ravagé tout le rock ‘n’ roll sur son passage. Le sorcier des six cordes Eddie Van Halen invoque un solo de guitare d’une magnitude sismique qui redéfinit la géologie de la musique elle-même. Tout au long de cette piste de 1 minute 42, Eddie exécute un ballet impeccable de doigts sur le manche, créant un voyage à vous couper le souffle sur une comète rock en fuite qui trace un chemin à travers le firmament de l’histoire de la musique. Ce n’est pas seulement un solo de guitare ; c’est un événement écrasant, un homme/un instrument.
Metallica – “Orion”
Un abîme d’une grandeur sonore inégalée, “Orion” est sans doute le chef-d’œuvre définitif du catalogue de Metallica. Issu du génie de Cliff Burton, ce morceau envoûtant peint un univers sonore aussi vaste que le cosmos lui-même, ses lignes de basse modulant comme des courants interstellaires qui lient les étoiles en constellations sonores. Avec les downstrokes brutaux de James Hetfield et les solos envoûtants de Kirk Hammett, Burton crée un paysage sonore si profond qu’il résonne au-delà des limites de la compréhension humaine. Un témoignage immortel de l’esprit musical singulier de Cliff Burton et un hommage à l’étendue illimitée du heavy metal instrumental.